En raison de sa simplicité et des mille possibilités de la réinventer, la pizza est devenue une globe-trotter. De Naples à l’Amérique du Sud, elle a roulé sa bosse, obtenant la cote d’amour de centaines de peuples sur son passage. Or, elle traîne aussi avec elle une réputation de repas rapide. Et pourtant! Cette section vous amène à suivre l’itinéraire de cette grande vedette de l’assiette.

D’origine latine, le mot pizza signifie en fait une galette de pâte. On applaudit bien sûr ce boulanger napolitain qui eut un jour la brillante idée de façonner la pizza avec des surplus de pâte à pain. Depuis, cette version originale a servi de modèle à bien d’autres variantes.

L’histoire révèle que les premières pizzas se préparaient sans tomate, fruit longtemps réputé être un poison. La tomate sera retenue comme garniture seulement au XIXe siècle. À partir de cette époque, ce mets gagne de plus en plus d’adeptes jusqu’à la popularité vertigineuse qu’on lui connaît aujourd’hui.

Un plat universel
Certes, la pizza démontre une fois de plus toute la richesse de la culture culinaire italienne. D’ailleurs, un séjour dans ce magnifique pays permet de constater que cemets se décline au même rythme que les régions.

Fort heureusement, la pizza a voyagé jusqu’à nous avec les immigrants italiens. Ces derniers n’ont pas hésité à ajouter des garnitures à la pizza napolitaine composée de tomates et de mozzarella pour séduire l’Amérique.

D’ailleurs, la pizza toute garnie garde la cote auprès des Québécois, bien que notre curiosité nous pousse toutefois à déguster des versions différentes. Les autres pays du monde ont aussi suivi le mouvement en l’adaptant à leurs goûts.

Il va sans dire que le vaste choix d’ingrédients permet de la transformer selon les préférences et l’inspiration de chacun. Il convient toutefois de rappeler que la vraie pizza italienne se présente dans sa plus simple expression, soit une pâte épaisse rehaussée de sauce tomate.

Sur le pouce…

On la mange assis ou debout, le midi ou le soir, en version raffinée ou classique, avec ou sans ustensiles. Les New-Yorkais l’avalent parfois même dans la rue en poursuivant leur chemin.

Pour les jours où les aiguilles de la montre courent plus vite que nous, la pizza devient une solution pratique et rapide à l’heure des repas. D’autant que les commerces offrent des pâtes et des sauces prêtes à l’emploi. Il faut dire que la pizza a l’avantage de passer aisément du congélateur au four sans que son goût ne soit altéré.

Mais, ne dit-on pas que l’on a les défauts de nos qualités ? C’est pourquoi la pizza est souvent qualifiée de bouffe rapide. Pourtant, elle demeure un repas somme toute sain puisqu’elle renferme des aliments des quatre principaux groupes.

En décortiquant une pizza, on découvre la pâte (produit céréalier), le fromage (produit laitier), la viande ou un substitut et les légumes. Il faut toutefois atteindre l’équilibre entre les catégories, et c’est là que le bât blesse. En effet, le pepperoni prend souvent le dessus sur les légumes dans le cas d’une pizza toute garnie.

Pour remédier à cette situation, il est donc judicieux d’escorter sa pizza d’une salade et de limiter la quantité de charcuterie. Une bonne soupe maison en introduction peut également contribuer à satisfaire les critères d’un repas équilibré.

Il est aussi possible d’augmenter les vertus santé en optant pour une pâte de blé entier et en multipliant les légumes. Tout cela combiné à un fromage plus faible en matières grasses fera mentir la réputation de bouffe rapide qui colle à la pizza.

Une pointe d’originalité

À l’instar des pâtes alimentaires, la pizza se révèle très polyvalente. En fait, tout lui sied : des restes du frigo aux denrées les plus fines. On peut donc faire preuve d’une créativité débridée au moment de la composer.

La pâte traditionnelle peut ainsi être remplacée par du pain pita ou baguette, des muffins anglais, des croissants, des pains à hamburger, etc. Le choix d’ingrédients connaît aussi peu de limites. Certains poussent même l’audace jusqu’à garnir leur pizza avec des légumineuses.

Au-delà de la sauce classique, vous pouvez opter pour une préparation différente à base de basilic, d’origan ou d’autres fines herbes. Quelques cuistots n’hésitent pas non plus à épicer la sauce pour satisfaire les palais plus aventureux.

Tantôt blanche avec les fruits de mer ou aux tomates séchées avec la volaille, la sauce mérite d’être variée pour souligner la saveur des autres ingrédients. En cette matière et pour tout le reste, soyez imaginatif afin de sortir du carcan pâte blanche, sauce tomate, pepperoni, poivrons verts et champignons.

Non! Pas de pâte molle!

Certes, la pâte demeure à la base d’une pizza réussie. Les commerçants l’ont compris et usent de leur imagination dans le but de la renouveler sans cesse. Peu importe votre humeur gourmande, il est facile de trouver votre bonheur.

Parmi les possibilités, on trouve les pâtes minces versus celles qui sont épaisses. Pour sa part, la pâte traditionnelle se distingue à sa bordure rondelette et son centre plat. Cette version se présente même parfois avec un rebord rempli de fromage.

Une autre pâte célèbre est celle communément appelée la « pan pizza » que l’on fait cuire à l’étuvée d’abord et frire par la suite. Ce mode de cuisson la rend parfaitement croquante. Comme elle se tient très bien, on peut même la manger avec les doigts. Mais attention aux calories!

Enfin, le secret d’une pizza délicieuse réside souvent dans son mode de cuisson. Une section entière de ce guide aborde la question et vous livre des trucs pour éviter les pâtes molles. Qu’on se le dise, une pizza au fond mollet n’est pas une vraie pizza!