De six à douze mois, l’enfant exécute ses premiers pas vers l’assiette des grands. Il vit alors la période de croissance et de développement la plus importante de sa vie. Ainsi, ses besoins s’accentuent. Comme il se réveille de moins en moins la nuit, il devient plus actif et éveillé le jour. Peu à peu, il s’ouvre au monde extérieur et prend conscience de sa capacité à contrôler son environnement. Le voilà physiquement et mentalement prêt pour la découverte des aliments solides.
Avant l’âge de six mois, l’enfant n’est pas vraiment prêt pour les aliments solides. Il sécrète suffisamment de salive et d’enzymes pour bien lubrifier et digérer les aliments solides seulement vers l’âge de six mois. À cet âge, son système immunitaire et ses reins sont assez matures pour tolérer une variété de nouvelles particules et une plus grande quantité de protéines.
Vous l’aurez compris, il n’est donc pas recommandé de précipiter l’introduction des aliments solides. Cependant, il n’est pas pour autant souhaitable de trop tarder non plus. Ainsi, il ne faut pas dépasser l’âge de sept mois avant de commencer.
Quoique l’âge soit un bon indicateur, vous devez d’abord et avant tout vous assurer que l’enfant est prêt pour ces nouvelles découvertes.
Pour le savoir, observez s’il présente plusieurs de ces caractéristiques :
– il est âgé d’environ six mois ;
– il est capable d’être assis sans soutien et maîtrise bien les muscles de son cou ;
– il semble insatisfait après la tétée, même si la fréquence a été augmentée pendant plus de cinq jours ;
– il peut refermer les lèvres sur la cuillère et est capable de pousser les aliments dans le fond de sa bouche avec sa langue.
Ordre d’introduction des différents groupes d’aliments
Le lait, c’est la base
Le lait demeure l’aliment de base durant toute la première année de vie. Au début de l’introduction des aliments solides, la quantité de lait bu demeure la même. Elle diminuera progressivement. Selon le cas, l’enfant continuera alors de prendre le sein au besoin ou trois tasses (750 ml) de préparation pour nourrisson.
Au lait maternel ou à la préparation pour nourrisson s’ajoutent donc peu à peu les aliments solides. Les céréales démarrent la grande aventure.Celle-ci se poursuit, pas à pas, par les légumes, les fruits et les sources de protéines (viande, volaille, poisson, légumineuses, tofu, jaune d’oeuf).
Le premier pas : les céréales
Le fer demeure le premier nutriment susceptible de faire défaut dans l’alimentation du bébé. La majorité des céréales pour nourrisson étant enrichies en fer, elles sont tout indiquées comme premiers aliments solides.
Pour commencer, optez pour une céréale à grain unique (riz ou orge) que vous donnerez pendant quelques jours avant de passer à l’autre en suivant la même stratégie. Une fois ces deux céréales introduites, servez-lui de l’avoine.
Lorsque cette variété est mise au menu, les céréales de blé et les autres mélangées peuvent entrer dans l’alimentation. Comme les céréales à base de soya renferment habituellement d’autres céréales, elles peuvent être introduites en même temps que les autres céréales mélangées.
En raison de leur richesse en fer, les céréales pour bébé ont intérêt à faire partie du menu jusqu’à ce que l’enfant ait l’âge de deux ans.
Le deuxième pas : les légumes
Une fois que le menu comprend quelques céréales différentes, le temps est venu de commencer les légumes. Comme ces derniers présentent un goût moins sucré, ils soulèveront moins l’enthousiasme de bébé s’ils sont introduits après les fruits. Pour aider l’enfant à aimer les légumes, il est donc préférable qu’il y goûte en premier.
De plus, allez-y avec un légume à la fois. Servez-lui des carottes, des courgettes, des haricots verts et jaunes et de la patate douce par la suite.Ces légumes se digèrent facilement et sont habituellement aimés de bébé.
La variété peut ensuite s’étendre en proposant les autres légumes : le choufleur, le brocoli, les choux de Bruxelles, les asperges, les petits pois, le maïs et l’avocat.
Sachez toutefois qu’il est préférable d’attendre l’âge de neuf mois pour les betteraves, le navet et les épinards, car ces légumes se révèlent plus riches en nitrates. Les nitrates désignent des molécules pouvant nuire au transport de l’oxygène chez les jeunes enfants.
Le troisième pas : les fruits
Une fois que votre bébé est habitué aux saveurs d’une variété de légumes, il est prêt à découvrir les sucreries de la nature : les fruits. Encore une fois, chaque fruit doit être goûté seul avant d’être mélangé à d’autres. Ainsi, faiteslui goûter à la pomme, la poire, la pêche, la banane, les pruneaux, l’ananas, la mangue, la papaye, le cantaloup et les melons.
Les fraises, framboises, kiwis etmûres peuvent être offerts également à condition de tamiser les purées. En effet, il est risqué que le bébé s’étouffe avec les petits pépins de ces fruits. Comme pour les légumes, l’enfant doit savourer les fruits tels quels, sans sucre ajouté.
Le quatrième pas : les aliments riches en protéines
Quelques jours après avoir commencé les fruits, vous pouvez ajouter des aliments riches en protéines au menu de bébé. Commencez par le poulet, la dinde, le tofu écrasé, le poisson et les légumineuses.
Pour ce qui est du poisson, optez pour les produits frais ou surgelés. Par contre, évitez ceux plus riches en mercure (requin, thon, espadon) ainsi que certains poissons de pêche sportive comme l’achigan, le doré, le brochet, le maskinongé et le touladi (truite grise).
Le thon et le saumon en conserve peuvent être choisis à condition qu’ils soient sans sel ajouté. Pour vous en assurer, vérifiez la liste des ingrédients. Malheureusement, il existe très peu de marques offrant ces poissons sans sel pour l’instant. Aussi, il est préférable d’opter pour le thon pâle plutôt que le thon blanc qui contient plus demercure.
Au chapitre des légumineuses, il est conseillé de les intégrer graduellement au menu, car l’intestin doit s’habituer à les digérer. Débutez par de petites quantités que vous augmenterez peu à peu.
Une fois ces sources de protéines essayées, ajoutez le boeuf, le veau, l’agneau et le foie. Lorsque bébé mange une variété de sources de protéines, vous pouvez ajouter le jaune d’oeuf à son menu. Le blanc étant plus allergène, servez-le-lui seulement à partir de l’âge de douze mois.
Enfin, les viandes épicées, les saucisses, le jambon et le salami ne devraient pas être donnés au bébé.Ces aliments se révèlent trop riches en gras, en sel et en nitrates.
J’aimerais savoir si cette revue est encore disponible en kiosque? Je la lis chez mon coiffeur et je ne vois pas de date de parution. L’achat en ligne est dispendieux à cause des frais de transport. … je l’ai déjà vécu!
Merci