Qui prononce le mot homard entend souvent résonner le mot «party ». De mai à juillet, il n’est pas rare que le homard joue la vedette dans les repas de famille ou d’amis. Bavettes au cou, tous s’évertuent à casser la carapace pour se régaler de l’incomparable chair de ce crustacé. Il existe essentiellement trois sortes de homards : le homard américain fort connu ici, le homard européen et celui ignoré de plusieurs, le homard d’Afrique du Sud. Tous ont toutefois ce point en commun, soit l’énorme paire de pinces dont l’une sert à broyer la nourriture et l’autre, à couper. Si certains hésitent à acheter un homard vivant parce qu’ils appréhendent l’étape de la cuisson, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit là du meilleur choix.
Pour qu’il soit à son meilleur, le crustacé doit se distinguer par ses mouvements vifs et sa carapace bien dure. Si son enveloppe est molle, le homard est alors gorgé d’eau, donc moins charnu et goûteux. Pour cuire le homard, plongez-le d’un coup et la tête la première dans l’eau bouillante salée. Ainsi, il meurt instantanément. Toutefois, prenez bien soin de replacer immédiatement le couvercle afin d’éviter les éclaboussures. Le homard doit être complètement recouvert d’eau. Prévoyez huit minutes de cuisson par livre. Vous pouvez aussi apprêter ce crustacé à la vapeur ou au gril. Si vous préférez le barbecue, coupez le homard vivant en deux dans le sens de la longueur. Badigeonnez-le d’huile et de jus de citron avant de le faire griller. L’idée de couper le homard vivant peut toutefois rebuter bien des coeurs sensibles. Ainsi, vous pouvez le faire bouillir cinq minutes au préalable et le couper ensuite. Badigeonnez-le et poursuivez la cuisson sur le barbecue. Enfin, pensez à enlever les intestins sous la queue et à la naissance de la tête avant de le servir, et ce, peu importe le mode de cuisson.
Vivant, ce crustacé se garde deux jours au réfrigérateur dans le bac à légumes ou dans un contenant profond sans couvercle. Il peut aussi être congelé à condition de le cuire au préalable. Libérez ensuite la chair, placez-la dans un contenant à congélation et recouvrez de saumure (10 ml de sel pour 250 ml d’eau). Le homard se congèle aussi entier dans un sac approprié et exempt d’air pour une période d’un mois. Si vous achetez le homard cuit, examinez-le aussi de près. Veillez à ce que la queue soit bien repliée sous le corps et la carapace, sans viscosité. Vous prévoyez le manger seulement le lendemain? Alors, emballez-le bien et placez-le au réfrigérateur. En tous les cas, retenez-vous d’acheter du homard surgelé, car vous ne pourrez savoir s’il était mort ou vivant lors de la cuisson.
Même s’il est souvent vendu à un prix plus abordable, le homard congelé s’avère moins savoureux. De plus, le crustacé est également proposé en conserve, sous forme de pâté ou en morceaux. Question quantité, prévoyez un homard de 500 à 600 g, carapace incluse, par personne. La chair se trouve dans l’abdomen, la queue et les pinces. Les petites pattes en contiennent aussi, n’hésitez pas à les mordiller. Les amateurs se régalent également du corail et du verdâtre. La carapace bouillie est fort utile pour composer une bisque ou un fond de sauce. Outre sa chair maigre, le homard est sain pour ses apports en potassium, en zinc et en niacine. Sachez aussi que la queue renferme davantage d’éléments nutritifs que les pinces.
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